Il a manqué au Maroc deux voix pour réaliser le grand chelem au Conseil de Sécurité des Nations Unis. Mais regardons le verre à moitié plein !
D’abord la Tunisie. Son abstention s’explique. Et tout jugement désobligeant serait un peu trop sévère à mon goût. Elle est actuellement très vulnérable face à un voisin sans scrupule et qui n’hésiterait pas à venir rajouter d’autres problèmes à ce pays qui en a déjà trop. Évitons donc de la précipiter dans les bras malsains de la junte militaire. Elle doit la redouter plus que tout, mais ne peut ni le dire ou encore moins l’afficher.
Quant à la Russie, son abstention équivaut à une approbation de l’attitude responsable du Maroc. En effet, La Russie n’est pas dans une logique anti marocaine, même si en apparence elle donne le change à l’Algérie. Plusieurs signaux envoyés par Moscou signifient que les Russes veulent entretenir des relations correctes et apaisées avec le Maroc.
Son attitude est plus une manifestation d’humeur contre l’emprise américaine sur le dossier. Il faut aller chercher les raisons de l’abstention russe dans les méandres des relations américano-russes passablement perturbées ces derniers temps.
Autrement la Russie qui n’est pas à un véto près à l’ONU, aurait pu voter contre. En bons joueurs d’échecs, ils ont fait un coup triple : marquer leur intérêt pour le Maroc, froisser l’allié algérien en lui signifiant que trop c’est trop, et enfin manifester leur mauvaise humeur aux américains.
Abdelahad Idrissi Kaitouni.
La position de la Tunisie est très compréhensible et ce au vu des menaces qui risquent de se poser sur elle par l'Algerie qui est en train de perdre ses dernières cartes dans cette affaire du Sahara marocain et s'il y un pays qui demande à ce qu'une fin soit mise au régime militaire algérien c'est bien la Tunisie mais hélas elle ne maintenant que subir
Concernant le Maroc ;le moment n'est il pas venu pour qu'il demande avec l'aide et le soutien de ses amis africains l'expulsion du polisario de l'union africaine pour que ça soit vraiment le coup de grâce pour ce régime militaire qui n'a cessé de semer la division en Afrique et ailleurs
Les Tunisiens (politiques) ne savent plus où mettre les pieds.....
Ils veulent le miel (du Maroc) sans se faire piquer par la férocité des AUTRES.