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Jamais deux sans trois ?




Par deux fois le Maroc a essayé d’organiser la phase finale de la coupe du monde. Et par deux fois nous avons essuyé des échecs. Si la première a été un coup d’essai, la deuxième s’est heurtée à une diabolique machination où les procédés les plus vils ont été utilisés par nos concurrents.


On connaît maintenant les détails de la machination, ainsi que les noms des instigateurs et les complicités dont a bénéficié l’Afrique du Sud. Nombreux sont ceux qui ont été offusqués par l’implication de personnage, apparemment au-dessus de tout soupçon comme Nelson Mandela qui n’a pas hésité à fermer les yeux, peut-être même à encourager la corruption de l’équipe de Stepp Blatter.


Si les responsabilités extérieures sont clairement identifiées et expliquent pour l’essentiel les raisons de l’échec, nous ne nous sommes jamais posés la question de savoir s’il n’y a pas eu d’erreurs côté marocain. À ce moment beaucoup ont souligné l’erreur de casting avec le choix de Saad Kettani pour porter la candidature du Maroc. Rien ne prédisposait ce charmant garçon, en tous points correct et sympathique, à endosser cette responsabilité. Certains y ont vu une manière de récompenser l’héritier qui a accepté de céder le joyau de famille. Pour ma part je mets cette nomination en conformité avec une désinvolture bien marocaine qui solutionne les problèmes avec la sempiternelle expression : « il n’y a qu’à... ».


L’opération 2026 semble tenir compte des erreurs du passé. Le recours systématique à des consultants extérieurs permet une lecture qui colle à la mentalité de ceux qui sont amenés à juger notre candidature. Tout semble indiquer que le dossier marocain sera meilleur que ce qui a été fait précédemment. Mais quid du lobbying ?


Avoir affaire à la candidature américaine n’est pas une sinécure. La tâche est d’autant plus difficile que les USA ont « embarqué » avec eux le Mexique, ce qui rend très problématique toute tentative d’entraîner des pays d’Amérique à voter en notre faveur. Ils ont aussi « embarqué » la Saoudie pour casser un éventuel front arabe en faveur du Maroc.


Si on ajoute à cela l‘implication directe de D. Trump qui n’hésite pas à user de menaces contre ceux qui seraient tentés par la candidature marocaine, on réalise à quel point nos chances sont très réduites.


La « task force » de la FIFA a certes retenu la candidature marocaine, mais c’était une belle supercherie car les notations comparatives publiées nous laissent peu de chance. Les satisfactions des responsables nationaux font peine à voir et leurs congratulations désolantes. Faut-il leur rappeler que l’acceptation par la « task force » relève de la manœuvre pour éviter d’avoir une seule candidature et pour donner au vote du 13 Juin toute la solennité voulue.


À mon humble avis le Maroc aurait dû se retirer plus tôt pour attirer l’attention sur ce nouveau hold-up. Notre maintien dans la compétition dédouane à bon compte ce passage en force de l’Amérique, qui à l’image de son président n’accepte que les règles de jeu qui l’arrangent.



Abdelahad Idrissi Kaitouni.

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