Je n’ai pas d’âge à quoi bon alors fêter un anniversaire
Est-ce si important de compter les ans est-ce si nécessaire
Suis-je venu au monde en poussant un cri à ma naissance
Ou est-ce le jour béni où toi et moi avons fait connaissance
Bien avant ce jour je rêvais de toi l’être délicat lascif et folâtre
Ta vaine pudeur laissait deviner le secret de ton corps d’albâtre
Ardent et pur que je caressais en songes qui durent et qui durent
Pour entretenir ma flamme je les nourris de mes pensées impures
J’aime tant ma solitude j’y trouve la plénitude de ta compagnie
Où tu te livres nue sans retenue ravissant mes jours et mes nuits
Tu y es habillée d’un mince voile que déchire mes pensées osées
Ma solitude est ma volupté qui ne me suggère rien que de l’insensé
Solitude heureuse rassurante sur la vie subliminale qu’est l’éternité
De m’avoir offert une vie pleine de bonté de beauté et de générosité
Je m’entraîne chaque jour dans l’exercice de ma solitude ici-bas
Pour que ta présence perdure et m’accompagne dans l’au-delà
Un Elfe surgi de nulle part voulait me fait la leçon et m’apostrophe
La solitude dit-il c’est être avec soi-même sinon c’est la catastrophe
Ne se doute-t-il pas que nous sommes un et que tu es moi-même
Jusqu’à mon miroir qui me renvoie ton image et là je nous dit je t’aime
Abdelahad Idrissi Kaitouni.
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